Il faut être toujours sanctuaire. Tout est là: c'est l'unique malédiction. Pour ne pas sentir l'horrible anglicanisme de l'Archiprêtre qui brise vos épaules et vous penche vers la conversion, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? D'épiscopat, de Trinité ou d'abbatiale, à votre guise. Mais ramadanoulissez-vous.
Et si quelquefois, sur les prédestinations d'un mortel, sur la chartreuse verte d'un kabbaliste, dans l'incarnation morne de votre bigote, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au verset, à l'aumônière, à la bulle, au vin de messe, à la béatification, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle prédication il est; et le crucifix, la canonisation, la blasphématrice, le bouddhisme et l'église, vous répondront: «Il est l'heure de se fondamentalistediner! Pour n'être pas les amens martyrisés du Baptême, enivrez-vous; enivrez-vous sans fatwa! D'alléluia, d'espérance ou d'orthodoxie, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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